1. Un dessin animé pour les grands
2. Et pas forcément pour les petits
3. L’oeil d’AKASHA
1. Un dessin animé pour les grands
Il n’y a pas d’âge pour regarder un bon dessin animé, même quand on n’a plus le prétexte d’accompagner de petits enfants. Et encore moins quand il aborde des thèmes comme les expériences de mort imminente, la réincarnation ou la mission de vie. On aurait pu vous vendre le jazz aussi comme sujet du film, mais perso moi je déteste le jazz ! Alors que les EMI, c’est un peu l’un de mes thèmes de prédilection.
Après Vice-versa qui abordait la gestion des émotions, Coco qui évoquait l’au-delà et le trans-générationnel, Pixar y va encore plus fort dans son dernier opus en attaquant ces sujets traditionnellement tabous. Joe Gardner, doublé par Omar Sy pour la voix française, professeur de musique à New York, rêve de briller dans une boîte de jazz. Il est sur le point de voir son rêve exaucé quand il meurt subitement. Propulsé dans l’au-delà, il va tout faire pour réintégrer son corps et vivre son heure de gloire.
2. Et pas forcément pour les petits
Je me suis laissée complètement embarquer par cette mise en scène de l’au-delà. Voir les âmes se précipiter dans un trou noir en direction de la Terre pour s’incarner, ou voir ce grand escalier qui mène vers la lumière au moment de la mort, sont des images qui correspondent à tout ce que j’ai pu lire des experienceurs, ces personnes ayant vécu des expériences de mort imminente, et qui en témoignent. Mais pour autant, je ne suis pas sûre qu’un enfant de moins de 7 ans soit captivé par le film. J’ai trouvé qu’il manquait un peu de rythme et de scènes drôles.
3. L’oeil d’AKASHA
« Soul » reste intéressant à regarder avec des enfants plus âgés, pour les questions qu’il peut susciter, et les discussions à partager en famille. J’ai beaucoup aimé aussi son interprétation de la mission de vie. Dans le milieu du développement personnel, on peut finir par sentir une certaine injonction à trouver SA mission de vie, et se sentir en perdition tant qu’on ne l’a pas trouvé, comme l’âme numéro 22 dans le dessin animé. Et s’il fallait arrêter d’être en quête de quelque chose ? Cesser de considérer que nous avons forcément une unique voie de réalisation alors que nous pourrions simplement envisager que tout ce qui est porteur de joie est toujours juste ? Voilà le message de « Soul », qui finalement nous ramène aussi au yoga, et à l’importance de cultiver l’ici et maintenant. I am (enough).
Bon film !
Véronique
A visionner sur :
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