La sagesse de la pieuvre

par | Jan 25, 2021 | LIFESTYLE

  1. Un documentaire Netflix improbable
  2. Découverte de l’intelligence de la pieuvre
  3. L’œil d’AKASHA®

 

1. Un documentaire Netflix improbable

Si on m’avait dit, il y a deux ou trois ans, que j’écrirais un article de blog sur un documentaire Netflix intitulé « La sagesse de la pieuvre », j’aurais bien ricané. Je suis plus « bonne série télé » que « documentaire animalier ». Ceci dit, j’y ai quand même perdu mon homme qui n’a pas été aussi fasciné que moi. Me voilà donc à vous partager ce documentaire qui raconte l’apprivoisement d’une pieuvre par un humain. Un mollusque donc, que le réalisateur arrive à nous rendre attachant, une sacrée gageure.

Sans avoir pourtant vocation à devenir une spécialiste de biologie marine, j’ai été embarquée par cette histoire d’amitié incongrue. Craig Foster s’est reconstruit d’un burnout professionnel en allant plonger tous les jours dans les fonds marins d’un Océan Atlantique glacial. Il les a exploré dans le moindre recoin, et a fini par s’attacher à cette pieuvre et son milieu de vie.  Ce contact avec la Nature, avec un grand « N », avec les merveilles de la vie sous-marine, l’a réconcilié avec sa vie à lui.

2. Découverte de l’intelligence de la pieuvre

Comme une parenthèse pour prendre un peu de recul avec nos vies citadines, ce documentaire d’une heure trente nous emmène dans les forêts de kelp sud-africaines, ces algues sous-marines propices à l’hébergement et à la prolifération d’espèces marines. On plonge en apnée avec Craig Foster pour découvrir la vie de la pieuvre. Trois cœurs, huit bras, neuf cerveaux, 500 millions de neurones (la souris plafonne à 200 millions). Cet animal possède un génome comparable à celui des humains mais son adaptabilité génétique est unique. Il peut éditer son ARN à grande vitesse (un de ses bras repousse dans les semaines qui suivent l’attaque d’un requin) pour survivre à un environnement en perpétuelle évolution. Et forcément, ça nous parle un peu l’adaptation, rapport à ce qu’on a vécu en 2020. La pieuvre est donc un modèle pour nous d’hyper-adaptation. Une machine extraordinaire, furtive, décentralisée, résiliante, capable d’apprendre à grande vitesse.

J’ai été fascinée par l’intelligence de la pieuvre, par les stratégies qu’elle met en place pour fuir son prédateur (le requin pyjama). Elle s’enroule de coquillages jusqu’à se fondre dans les algues, ou s’accroche au dos du requin, seul endroit où il ne peut pas la croquer. Et pour un animal qu’on croyait solitaire (enfin moi j’en savais rien, c’est ce que dit le réalisateur), on lui découvre une vie sociale avec des moments de jeu avec un banc de poissons. Sans parler de son attachement à cet être humain apprivoisé, lorsqu’elle vient se poser sur son torse et se laisser caresser. C’est assez surréaliste.

3. L’oeil d’AKASHA®

Au-delà de cette intelligence révélée du mollusque, c’est l’imbrication des liens entre le milieu naturel et les êtres vivants qui le peuplent qui sont formidables à regarder. Cette magie n’est pas sans rappeler les principes du yoga qui postulent que nous sommes tous liés. Nous sommes tous intensément reliés au monde vivant dans lequel nous sommes immergés.

Alors bon visionnage,

Véronique

« La sagesse de la pieuvre », documentaire de Craig Foster, Netflix, 1h25.

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