La méditation n’est pas juste un exercice à caser dans son agenda entre deux réunions ; elle peut nous emmener bien plus loin lorsqu’on l’envisage davantage comme un élément à intégrer dans son style de vie, dans sa façon d’être. On peut méditer en cuisinant, en contemplant un paysage, en se promenant en forêt, en amont d’un rdv professionnel ;
on déconnecte son mental, on débranche le câble qui nous relie à la routine de notre quotidien.
P A U S E
J’inspire … et j’expire…
La vie m’a offert le cadeau d’accueillir récemment un 4e petit ange qui a donc tout naturellement vécu, à travers le prisme de mon ventre, en moi, mes cours de yoga, mes méditations, mes respirations contrôlées, ma vie bien active, mais « en conscience ». J’étais bien différente pour cette 4e grossesse : évidemment moins dans la peur car rôdée, moins dans le contrôle et plus dans le lâcher-prise, en confiance, et surtout beaucoup plus à l’écoute de mon corps et de mes sensations. Et c’était comme une évidence que j’accoucherai physiologiquement cette fois-ci, sans péridurale, grâce à cette nouvelle conscience de mon corps que m’avait offert le yoga. Alors je me suis préparée physiquement et mentalement en visualisant mon accouchement plusieurs fois, et en continuant mes cours de yoga jusqu’à 6 mois, sans protocole particulier, juste en écoutant mon corps.
MES OUTILS DE YOGA POUR ACCOUCHER
Grâce à mes chants de mantra, et mes respirations contrôlées, j’ai pu gérer une douleur tout à fait supportable le temps de la dilatation totale du col. Ensuite, j’ai connu 30 minutes de douleurs très intenses qui m’ont fait me connecter à une partie de moi que je ne connaissais pas encore et c’est là que le match a commencé ! La véritable gestion de la douleur c’était à ce moment. Besoin de calme et de silence absolu à ce moment ultime et une connexion « autre » à moi-même. Il fallait trouver des ressources ailleurs, dans l’inconnu. Dans cet ultime passage, ce qui m’a aidée c’est de me faire confiance et de me dire que j’allais pouvoir gérer grâce au pouvoir incroyable de mon corps. Et aussi d’accepter la douleur. Alors si on arrive à toucher du doigt cette connexion à soi grâce à la méditation, elle dépasse le simple cadre d’une activité à la mode, et on peut dire qu’elle s’intègre dans toute sa splendeur dans le corps, l’âme et l’esprit.
L’ŒIL D’AKASHA SUR LA GROSSESSE / L’ACCOUCHEMENT
Il est certain que nous ne sommes pas toutes égales face à la douleur, donc ce que je décris est vraiment mon expérience et il est impossible de recommander quoi que ce soit, car ce qui va marcher chez moi ne marchera peut-être pas chez une autre. Mais une chose est sûre : je n’aurai jamais eu le courage de me faire confiance, de tenter cette expérience il y a quelques années. J’étais prête maintenant. Et j’attribue ce changement au yoga qui m’a permis de comprendre beaucoup de choses sur le fonctionnement de mon corps, de lui faire confiance, de ne plus agir de façon guidée par la peur. Et d’accepter aussi une part de mystère que l’on ne peut pas toujours comprendre, et la magie de la vie en est bien un, si ce n’est le plus grand !